Les seniors sont un public particulièrement exposé aux différents cas de maltraitances. En tant que victime ou témoin d'un tel acte, tant au domicile qu'en extérieur, il est important de signaler toutes les situations de violences, qu'elles soient physiques ou psychologiques.
Maltraitance psychologique et physique des seniors : les chiffres
Selon les chiffres publiés par l'EMS, on estime que 1 personne âgée sur 6 a subi un cas de maltraitance durant l'année écoulée. C'est une situation qui se révèle être particulièrement préoccupante dans les maisons de retraite et les établissements de soin. En effet, les membres du personnel, à 66%, reconnaissent avoir commis un acte de maltraitance sur un senior au cours de l'année passée. La loi ne tolère aucun acte de violence à l'égard des aînés, qu'il s'agisse de violence physique, psychologique, morale, sexuelle, financière ou matérielle. De même, les cas de négligence, de manque de respect, d'atteinte à la dignité et d'abandon peuvent aussi être poursuivis.
Existe-t-il une forme de maltraitance des personnes âgées involontaire ?
Il arrive que certaines négligences surviennent mais qu'elles ne sont pas destinées à nuire au senior. Les auteurs de ces actes ne sont pas forcément bien informés et agissent par inadvertance. Ce sont malgré tout des cas qui nécessitent d'être pris en considération, car ils ont un impact de souffrance réel sur le senior. Ces cas, qu'on appelle maltraitance par inadvertance, sont distincts des cas de maltraitance intentionnelle.
Lutte contre la maltraitance des personnes âgées : que faire en cas de constat ?
Les seniors trop fragilisés ne peuvent pas forcément dénoncer eux-mêmes une maltraitance subie, ni défendre leurs droits et libertés prévus par la loi ASV (Adaptation de la Société au Vieillissement). Cela implique, malheureusement, qu'on a tendance à sous-estimer le nombre de cas réels de maltraitance des personnes âgées. Lorsqu'on constate un cas dans un contexte professionnel (hôpital, maison de retraite, service particulier), il est important de le signaler auprès du supérieur hiérarchique ou auprès de l'agence Régionale de Santé, pour les cas avérés en maison de retraite. Les cas constatés doivent faire l'objet d'un signalement au Procureur ainsi qu'à la gendarmerie (ou services de police). Ceci peut être fait par un membre de la famille, le tuteur, ou un simple témoin oculaire.
Comment prévenir et dénoncer un cas de maltraitance d’une personnes âgée ?
Il existe une plate-forme nationale d'écoute contre la maltraitance. Elle peut être jointe par le N° de téléphone : 39 77. Cette ligne est gérée par l'association Allo Maltraitance des personnes âgées ou personnes handicapées. Enfin, il est important de promouvoir la bientraitance dans les établissements d'hébergement des personnes âgées, ainsi qu'auprès des services d'aide à domicile. Cela se traduit par des formations, mais aussi par des échanges collectifs.
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