7 signes avant-coureurs d'un AVC : quels sont-ils et comment agir ?

Chaque année, l'accident vasculaire cérébral (AVC) touche environ 140 000 français. Bien que cet accident neurologique puisse survenir brutalement, 7 signes avant-coureurs peuvent se manifester jusqu'à 1 mois avant l'AVC. Il est essentiel de les connaître afin de pouvoir réagir au plus vite en contactant le SAMU (le 15), car une prise en charge précoce dans les 3 heures suivant les premiers symptômes permet de limiter les risques de séquelles graves comme des troubles de la mémoire, de l'élocution ou une paralysie.
Un AVC, aussi appelé "attaque cérébrale", est dû à l'obstruction ou la rupture d'un vaisseau sanguin qui prive alors une partie du cerveau d'oxygène. On distingue deux principaux types d'AVC :
Il existe aussi l'accident ischémique transitoire (AIT) dont les symptômes disparaissent en moins de 24h, mais qui constitue un signal d'alarme à ne pas négliger. Reconnaître précocement les signes permet une prise en charge rapide, qui conditionne le pronostic vital et fonctionnel. Le traitement d'urgence vise à dissoudre le caillot (thrombolyse) ou à stopper l'hémorragie. Chaque minute compte !
Jusqu'à 1 mois avant l'accident, des symptômes transitoires peuvent alerter sur un risque imminent d'AVC :
D'autres signes plus atypiques sont parfois observés dans les semaines précédant un AVC :
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Si vous constatez un ou plusieurs de ces signes d'alerte chez vous ou un proche, même s'ils sont transitoires :
Pour repérer rapidement les signes d'AVC, retenez la méthode VITE :
Certains facteurs augmentent le risque d'AVC :
Pour réduire les risques, adoptez une bonne hygiène de vie :
En cas d'AVC, une prise en charge spécialisée doit être effectuée le plus rapidement possible en unité neurovasculaire. Selon le type d'AVC et le délai, différents traitements sont possibles :
L'objectif est de stopper le processus pathologique, contrôler les paramètres vitaux, prévenir les complications et les récidives. Un suivi est nécessaire avec mise en place précoce d'une rééducation.
Après un AVC, la perte d'autonomie peut être plus ou moins importante selon l'étendue des lésions cérébrales. Une rééducation pluridisciplinaire doit débuter le plus tôt possible avec kinésithérapeute, ergothérapeute, orthophoniste... pour stimuler la récupération motrice, sensorielle et cognitive :
Grâce aux progrès de la prise en charge, beaucoup de patients victimes d'AVC peuvent espérer une récupération significative et reprendre une vie active, à condition de poursuivre les efforts de rééducation et d'adapter leur environnement et mode de vie. Un accompagnement sur le long terme par l'entourage et les professionnels est essentiel.
En résumé, l'AVC est une urgence vitale qui nécessite une prise en charge immédiate. Connaître les signes avant-coureurs permet d'agir vite et de mettre toutes les chances de son côté pour limiter les séquelles de cet accident. N'hésitez pas à en parler autour de vous et appelez le 15 au moindre doute ! Une surveillance médicale régulière et une bonne hygiène de vie permettent aussi de réduire les risques. Les progrès de la recherche et de la prise en charge offrent aujourd'hui de réels espoirs aux victimes d'AVC.
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