Perdre son ou sa conjoint(e) est un événement brutal. La personne survivante doit alors trouver des ressources et des forces pour entamer un processus de guérison qui lui permet de poursuivre le cours de son existence. Ce syndrome, le syndrome du veuf, frappe bien souvent de façon très rude (accident, maladie). Pour les jeunes tout comme pour les seniors, la perte du conjoint est une épreuve très difficile à surmonter, et s'apparente à un traumatisme.
Les symptômes physiologiques liés au deuil
Vivre le deuil de son conjoint n'est pas identique d'une personne à l'autre. Le deuil est une réponse normale et naturelle à la perte d'un être de son entourage. Il affecte la personne survivante de multiples façons : à la fois physiquement, spirituellement, cognitivement, émotionnellement et socialement.
La première phase de deuil
Le veuf ou la veuve est particulièrement fragilisé au cours des 6 à 12 mois qui suivent le choc du décès. Etant très préoccupées par le syndrome du veuf, elles sont plus à risque de se retrouver impliquées dans un accident. Dans cette période de veuvage, leur système immunitaire est en hyperactivité, avec un fort risque d'état d'épuisement. Le corps, également, réagit à ce choc. Il n'est pas rare de souffrir de boulimie, ou au contraire d'anorexie, ainsi que d'insomnie.
Psychologiquement, il est indéniable que le veuf ou la veuve a toutes ses pensées tournées vers son bien-aimé, occasionnant une perte importante de concentration ainsi que de trous de mémoire. Ce constat n'est pas rare.
Un apprentissage pour une nouvelle identité
Après avoir vécu un certain nombre d'années en duo, il est alors indéniable que le départ du conjoint affecte sensiblement la vie du veuf / de la veuve. Tous les gestes du quotidien doivent être adaptés, car ils sont désormais faits dans la solitude. Dans les décisions, le travail ou les corvées quotidiennes, tout est désormais sur les épaules du survivant. Cela nécessite un minimum d'organisation et de soutien pour éviter d'être débordé, dans le cadre du syndrome du veuf.
De même, les événements de la vie quotidienne prennent une autre tournure (mariages, fêtes d'anniversaire, etc). Il ne faut pas minimiser le risque d'être exclu de la vie sociale à laquelle le couple faisait partie en duo auparavant. Ce sont des symptômes qui peuvent toucher chacun de différentes façons.
La route de la reconstruction
La fin de la vie de couple est un drame : elle n'est pas choisie et met fin à des années d'amour et de sentiments entre deux êtres. Pour pouvoir aller de l'avant, le souvenir du conjoint doit rester positivement à l'esprit. Avec le syndrome du veuf, il est conseillé d'exprimer les émotions sans les retenir. Si certaines amitiés se dissolvent, il est toutefois possible de nouer de nouvelles connaissances. Le plus important est de prendre soin de soi, en mettant en place certains nouveaux rituels tels que des marches, la tenue d'un journal ou une nouvelle activité.
Seul le temps aide à faire son deuil, et il n'est pas deux personnes pour qui il est identique. Des soutiens peuvent être sollicités durant cette période douloureuse, tant dans la famille qu'auprès de spécialistes.
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