En France, environ 11 millions de personnes prennent elles-mêmes la charge d’un proche en situation de perte d’autonomie. En assurant pleinement et quotidiennement leur mission, ces aidants familiaux font face à une forte pression. Et cette dernière les expose bien souvent au syndrome de l’aidant, également appelé burn out de l’aidant, qui représente un état de fatigue, d’épuisement tant physique que moral, voire de dépression chronique. Comment identifier ce syndrome et l’éviter, nous faisons le point.
Quels sont les signes d’épuisement de l’aidant ?
Devenir aidant familial implique bien souvent de devoir mettre de côté et parfois même de sacrifier sa vie personnelle et professionnelle. S’occuper d’un proche en perte d’autonomie qui se retrouve donc en situation de dépendance nécessite en effet du temps mais aussi beaucoup d’énergie physique et mentale. C’est la raison pour laquelle on parle de risques d’épuisement des aidants familiaux. Et si les signes de cet épuisement ne sont pas identifiés à temps, la situation peut empirer et conduire directement à une situation plus grave : celle du syndrome de l’aidant, que l’on appelle également burn out de l’aidant.
Voici comment reconnaître les signes d’épuisement de l’aidant qui peuvent être classés en 2 catégories distinctes : les manifestations physiques et psychologiques.
Les indices d’un épuisement physique de l’aidant
S’occuper d’un proche en situation de perte d’autonomie implique pour l’aidant de devoir réaliser des efforts physiques importants et réguliers (aide au repas, aide à la toilette, etc.). Ces efforts peuvent avoir un impact important sur la santé physique à force de répétition. Les signes les plus récurrents d’un épuisement physique sont les suivants :
- Prise ou perte de poids due au stress et/ou à l’anxiété ;
- Fatigue chronique ;
- Problèmes gastro-intestinaux ;
- Troubles du sommeil ou insomnie (notamment si l’aidant familial doit régulièrement se lever durant la nuit pour son proche) ;
- Maux de tête ;
- Douleurs musculaires et/ou articulaires (dos, bras, jambes, cervicales, etc.) ;
- Hypertension ;
- Etc.
Les signaux d’un épuisement psychologique chez l’aidant
Le fait d’assister régulièrement voire quotidiennement au douloureux spectacle de la perte d’autonomie chez un proche peut être très éprouvant pour l’aidant. Il se sent bien souvent impuissant et sa pression psychologique peut se révéler très forte, notamment lorsqu’il s’agit de gérer une personne âgée difficile. À cette pression peut aussi s’ajouter un sentiment de frustration dû à la mise entre parenthèses de la vie professionnelle et personnelle. Tout ceci provoque des signes d’épuisement psychologique qui se manifestent généralement avec des signes tels que :
- Problèmes relationnels ;
- Irritabilité ;
- Angoisse ;
- Déprime ;
- Colère ;
- Tristesse ;
- Sentiment de culpabilité et/ou d’échec ;
- Addiction (tabac, alcool, nourriture, etc.) ;
- Etc.
Comment éviter le burn out de l’aidant ?
S’ils ne sont pas identifiés à temps, les signes d’épuisement de l’aidant que nous venons de citer peuvent directement mener au syndrome de l’aidant (burn out). C’est la principale raison pour laquelle il est largement recommandé de ne pas les minimiser mais plutôt d’en parler avant que la situation ne finisse par empirer. Il est ainsi essentiel de consulter un médecin dès l’apparition des premiers signes d’épuisement physique et/ou psychologique. Ce dernier sera dès lors en mesure d’orienter l’aidant en lui proposant un suivi avec un spécialiste adapté (psychologue, gastro-entérologue, nutritionniste, kiné, etc.). Il est également recommandé à l’aidant de ne pas rester seul. De nombreuses associations pour aidants familiaux peuvent l’aider à gérer diverses situations mais aussi à prendre connaissance des aides auxquelles il peut prétendre.
La téléassistance pour aider les aidants familiaux
Aujourd’hui, nombreux sont les aidants familiaux qui font appel à la téléassistance pour éviter les risques d’épuisement ou de burn out. Certains systèmes peuvent en effet leur permettre de profiter de moments de répit, notamment la nuit ou encore durant les siestes du proche en perte d’autonomie. Lorsque l’aidant se repose à son tour ou qu’il doit s’absenter du domicile du proche, le dispositif de téléassistance à domicile se révèle pratique pour le prévenir lui ou les secours compétents en cas de malaise ou de chute par exemple.
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