Chez les personnes âgées, la chute peuvent avoir des conséquences directes et indirectes. Parmi elles, le syndrome post-chute a une forme plus insidieuse. De quoi s’agit-il ? Comment l’identifier, l’éviter ou le traiter ?
Qu’est-ce que le syndrome post-chute ?
En France, les chutes chez les personnes âgées constituent un problème majeur de santé publique, et représentent 90 % des accidents de la vie courante. Un tiers des seniors de plus de 65 ans et la moitié des plus de 80 ans chutent chaque année ! Les conséquences peuvent être traumatiques pour les personnes âgées, avec des invalidités, voire des décès, qui sont souvent associés à une fracture du col du fémur. Mais les graves conséquences d’une chute prennent parfois une forme plus insidieuse : le syndrome post-chute.
Syndrome post-chute : définition
Parmi les complications médicales provoquées par les chutes, on note chez de nombreux seniors l’apparition de problèmes d’équilibre du corps et de la marche, qui sont souvent liés à des troubles psychologiques et à des épisodes de dépression. En effet, des chutes répétées sont très mal vécues par les personnes âgées, qui ont le sentiment de perdre le contrôle de leur corps, en particulier quand elles ne sont plus en mesure de se relever toutes seules.
Les seniors qui sont affectés par ce syndrome post-chute vivent cet épisode comme une rupture dans leur vie, un moment de bascule où leur image d’eux-mêmes commence à se fissurer avec l’installation d’un sentiment de honte et de perte de confiance en soi.
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Comment identifier le syndrome post-chute chez la personne âgée ?
Plus le temps passé au sol a été long après l’incident, plus le syndrome post-chute est prononcé. La peur panique de récidiver s’installe dans l’esprit de la personne, qui va donc réduire ses déplacements et autres activités physiques, au risque d’amplifier le problème !
Cette anxiété peut également se traduire par des troubles posturaux : il devient de plus en plus difficile de se pencher en avant pour se relever d’une chaise, ou bien d’avoir la position droite requise pour une marche satisfaisante. L’anxiété grandissante de se tenir en position debout finit par modifier la posture de la personne, qui tend à adopter un "pas de patineur" en cessant de lever les pieds en marchant, et à se pencher en arrière assise dans le fauteuil.
Au fil du temps, la crispation continuelle des muscles finit par rendre impossible toute levée sans assistance, et la personne commence à glisser de plus en plus souvent du fauteuil. Autant d’éléments qui amplifient donc sa dépendance vis-à-vis d’autrui...
Comment éviter le syndrome post-chute chez la personne âgée ?
Pour prévenir le risque de chute ou éviter l’apparition du syndrome post-chute chez une personne âgée, il faut l’inviter à procéder à une modification de son régime alimentaire (plus de calcium, de protéines et de glucides), et à faire du sport (marche, natation) pour préserver la masse musculaire et réduire le risque d’ostéoporose. Ces deux adaptations sont essentielles.
Un aménagement du domicile des seniors est conseillé, en plaçant des barres d’appui à des endroits stratégiques, ou en remplaçant la baignoire par une douche, pour faciliter la toilette et les déplacements sans assistance extérieure. Une réaction rapide des proches ou des services de secours après les chutes permet par ailleurs de réduire les risques de traumas, et donc d’éviter l’apparition du syndrome post-chute. Dans ce cas de figure, le recours à un détecteur de chute est une solution pratique et intéressante.
Syndrome post-chute : la rééducation à mettre en place
En matière de syndrome post-chute, la prise en charge doit être rapide et pro-active pour atténuer ses effets les plus graves du point de vue de la dépendance et de l’autonomie. Elle se fait dans le cadre d’un traitement pluridisciplinaire mêlant une psychothérapie de soutien pour déterminer les facteurs déclencheurs du syndrome via un "travail sur soi", et d’une rééducation régulière voire quotidienne pour retrouver au plus vite la position verticale.
Suite à l’installation du syndrome post-chute, la psychomotricité joue en effet un rôle déterminant pour renforcer le sentiment d’efficacité personnelle. Effectuée dans un climat de bienveillance par une équipe soignante, l’activité de rééducation permet de retrouver la confiance requise pour restaurer l’initiative de la marche. Des exercices "de reconquête du quotidien" doivent avoir lieu et être pratiqués en tenant compte des douleurs articulaires et de l’anxiété : se relever d’une chaise ou du sol en déployant de nouveaux réflexes.
Source des chiffres de l’intro / Inserm : www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/6807/?sequence=5
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