Être aidant familial, c'est apporter une aide régulière et fréquente à un proche en situation de handicap, de dépendance ou de perte d'autonomie. Un rôle exigeant qui concerne aujourd'hui 11 millions de Français, dont plus de la moitié sont des actifs qui doivent jongler entre leurs responsabilités professionnelles et l'accompagnement de leur proche. Une charge lourde à porter qui peut mener à un sentiment de culpabilité, notamment lorsqu'il s'agit de placer son proche dans une structure adaptée. Pourtant, des solutions existent pour aider les aidants à surmonter cette culpabilité et trouver un juste équilibre.
Ne pas en faire assez ou ne pas être à la hauteur, une culpabilité répandue
Beaucoup d'aidants familiaux ont une représentation idéalisée de ce que devrait être le "bon aidant". Ils se mettent la pression pour être disponibles, répondre à tous les besoins de leur proche, quitte à en faire toujours plus. Inévitablement, un décalage se crée entre cette image et la réalité du quotidien, générant un sentiment d'insuffisance et de culpabilité de ne jamais en faire assez.
Pour sortir de ce cercle vicieux, il est essentiel de s'entourer, de déléguer certaines tâches quand c'est possible et de se fixer des objectifs réalistes en fonction de ses propres limites. Écouter ses besoins et ses capacités est primordial pour adopter un rythme soutenable dans la durée.
La culpabilité d'être impuissant face à la maladie du proche
Face à la dégradation de l'état de santé de son proche, l'aidant familial se sent souvent impuissant et en colère. Une frustration légitime qui peut se muer en culpabilité de ne pas pouvoir stopper la maladie malgré tous les efforts déployés au quotidien.
Pour surmonter ce sentiment, il est important de mettre des mots sur ses émotions, d'exprimer ce que l'on ressent. Tenir un journal de gratitude pour se focaliser sur les bons moments passés avec son proche, malgré la maladie, peut aussi aider à positiver et relativiser.
Culpabiliser de prendre du temps pour soi
S'occuper d'un proche malade ou dépendant est un engagement de chaque instant qui laisse peu de place au répit. Beaucoup d'aidants culpabilisent à l'idée de s'octroyer des moments pour eux, de peur de paraître égoïstes. Or prendre soin de soi est essentiel pour tenir sur la durée et ne pas s'épuiser.
Il faut apprendre à rester à l'écoute de son corps, des signaux de fatigue qu'il envoie. Ne pas négliger sa propre santé en réalisant les examens de contrôle recommandés. Et surtout, ne pas culpabiliser de prendre du temps pour soi, pour se reposer et se ressourcer. Un proche aidant ne peut pas être constamment disponible.
Le sentiment de ne pas savoir comment s'y prendre avec son proche malade
Aider un proche au quotidien ne s'improvise pas. Sans formation, il est normal de se sentir parfois démunis et de culpabiliser de ne pas toujours savoir comment réagir ou effectuer les bons gestes.
Une des solutions est de se former sur la pathologie de son proche, en échangeant avec les professionnels de santé, en contactant les associations de patients, en suivant des ateliers dédiés aux aidants, ou en appliquant le droit au répit de l’aidant familial. Apprendre les gestes et postures adaptés, avec l'aide de tutoriels par exemple, est aussi un bon moyen de gagner en confiance et en sérénité.
La culpabilité de ne pas pouvoir tout assumer seul
Endosser le rôle d'aidant familial en plus de ses propres responsabilités peut vite devenir écrasant. Certains culpabilisent de ne pas y arriver seuls et de devoir faire appel à des aides extérieures. Pourtant, aucun aidant n'est un super-héros, il est normal d'avoir besoin de soutien.
La meilleure chose à faire est de constituer une équipe autour de soi, en impliquant d'autres proches si possible et en sollicitant des professionnels pour certaines tâches du quotidien. Déléguer ne doit pas être vu comme un constat d'échec mais comme une façon de préserver la relation aidant-aidé. Les professionnels apportent aussi un regard nouveau bénéfique au proche.
Culpabiliser des choix et décisions prises pour le proche
Au fil de la perte d'autonomie, l'aidant familial est souvent amené à prendre des décisions pour organiser le quotidien de son proche. Des choix qui peuvent être critiqués par l'entourage et générer de la culpabilité, notamment quand il faut envisager un placement en institution.
Mieux vaut ne pas trop prêter attention aux reproches, souvent formulés par des personnes extérieures à la situation. L'aidant fait du mieux qu'il peut avec les données dont il dispose. En cas de placement, ne pas faire de promesses irréalistes sur le maintien à domicile et envisager un "plan B" permet de mieux vivre la transition le moment venu.
La culpabilité est un sentiment récurrent chez les aidants familiaux, qui ont tendance à s'oublier au profit de leur proche. Mais pour bien aider l'autre, il faut aussi prendre soin de soi et s'autoriser des moments de répit, sans culpabiliser. Le soutien de l'entourage et des professionnels est précieux pour trouver cet équilibre et réussir à positiver malgré les difficultés. Europ Assistance La Téléassistance peut ainsi soulager les aidants au quotidien avec ses solutions de téléassistance, pour plus de sérénité et de répit.
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