La société Kiwatch a publié récemment une enquête, portant sur les préférences des Français vis-à-vis de la dépendance des personnes âgées.
La principale information de cette consultation est que trois quarts des seniors préfèrent toujours, en cas de perte d'autonomie, rester à leur domicile le plus longtemps possible : c'est un chiffre stable depuis de nombreuses années. En seconde solution, ils indiquent préférer une résidence aménagée (moins d'un tiers d'entre eux) plutôt que d'aller vivre chez leurs enfants (moins d'une personne sur dix envisage cette solution) : même dépendantes, les personnes âgées refusent d'être une charge pour leurs proches.
Pourtant, même à domicile, les seniors restent sujet d'inquiétude. Ainsi, parmi les sondés concernés par la question, 94% se disent souvent ou parfois inquiets ou stressés, au sujet d'un parent maintenu à domicile, alors que seuls 6% déclarent le vivre tout à fait sereinement.
Une situation qui demande donc des aménagements. Interrogés sur les solutions envisagées pour faciliter leur maintien à domicile, plus de la moitié des sondés déclarent préférer largement le recours à une aide personnalisée : c'est le cas de 53% des personnes concernées, et de 39% des autres sondés lorsqu'on leur demande de se projeter.
L'installation de systèmes de surveillance ou de contact à domicile arrive assez loin derrière : 34% des personnes concernées, 28% des autres sondés. Dans ce cas, c'est encore le contact humain qui est privilégié : les seniors voient de tels systèmes comme une possibilité de pouvoir parler à quelqu'un en cas de problème, quelle qu'en soit la gravité. Les autres systèmes tels que la vision à distance ne remportent que 23 ou 24% des suffrages : manifestement, ces systèmes restent perçus comme intrusifs, ou moins efficaces qu'un contact de vive voix. Des réponses qui montrent aussi que la solitude est redoutée dans les situations de dépendance.
Un dispositif de téléassistance, sans vidéo, mais avec un contact avec une personne par téléphone en cas de problème, est un bon compromis.
Compte tenu du coût élevé des systèmes de vidéo surveillance ou de contact à domicile, une très large majorité de sondés (95%) pensent que leur installation devrait être, au moins en partie, financée par des subventions publiques, comme l'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA) ou les Primes à l'Amélioration de l'Habitat (PAH).
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